LA NAISSANCE D’UNE PASSION

À la découverte de
la stéréoscopie
 

Je m’appelle Nicolas Menet, réalisateur et graphiste, basé à Strasbourg et responsable du laboratoire numérique “Ctrl-Z”.

Agitateur de pixels et expérimentateur en audiovisuel et réalité virtuelle depuis plus de 20 ans, 2020 a changé ma vie…

A la recherche d’une activité pour animer un après-midi avec mes enfants, je décide d’exhumer une petite boîte héritée de mes grand-parents que je conservais précieusement depuis plusieurs années.


En famille

Cette boite contenait un stéréoscope du début du 20éme siècle et son lot de multiples plaques stéréoscopiques.

La qualité de l’image, la puissance du relief sont saisissantes.


Mes filles s’approprient l’objet en un instant, m’interrogent sur ce qu’il se passe

Se crée alors entre nous un formidable échange nourri de questions, de commentaires et de rires.

Réunis sur le canapé familial, nous regardons les plaques une à une, le stéréoscope passe de mains en mains. Paysages, vues d’intérieurs, portraits, nous redécouvrons émerveillés ces images d’un autre temps.
C’est la révélation : avec une simple plaque de verre et  deux lentilles, la stéréoscopie offre une immersion intense, bien loin des dispositifs électroniques que je manipule pourtant depuis près de dix ans.

JE DÉCIDE ALORS DE M’IMMERGER DANS CETTE UNIVERS MYSTÉRIEUX

Je me lance dans de nombreuses recherches, désirant connaître et maîtriser tous les aspects de cette technique dont les origines remontent à l’invention de la photographie.


Dans mon parcours, je découvre les premières expériences de 1837, l’engouement et le développement commercial des années 1900, les applications grand public des années 50/70/80.


J’apprends aussi qu’une importante communauté de passionnés continue de cultiver à travers le monde cette pratique photographique unique.

Je comprends assez vite que le principe de la stéréoscopie est à la fois simple et complexe.

Simple car le dispositif de visualisation est basique, directement calqué sur notre perception binoculaire du monde. Pas de calculs, pas d’exercices visuels, la sensation du relief est innée.


Complexe, car la prise de vue stéréoscopique requiert à la fois des outils spécifiques, des connaissances techniques poussées et parfois même le savoir-faire de l’artisan.

Peu après l’apparition de cette technique photographique, des entreprises proposent des stéréoscopes prêts à être postés et accompagnés de séries de cartes postales représentant des scènes de la vie quotidienne ou des vues de lieux touristiques.

Je décide alors de reprendre le principe de la stéréoscopie, de me l’approprier en créant un nouvel outil de visualisation : un stéréoscope contemporain, le CARTOSCOPE !

Nous voici au jour de l’ouverture, du jour de la naissance du CARTOSCOPE !

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